Douceur de vivre

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Douceur de vivre

Rien de tel après le repas que de s’installer dans la balancelle, la tête à l’ombre et les jambes au soleil, sur un tabouret, un livre à la main…

Tac, tac, tac… L’appel du longue-queue… c’est vrai, il y a un nid sous le toit du hangar… les petits doivent être déjà grands… Il faudra surveiller si l’on veut avoir une chance de voir leur envol…

Zeeee,zeeee…. L’abeille va d’une capucine à l’autre… sans se lasser…

Craaac, zriiiiin…. Ah ! oui ! Jean-Claude a battu le rappel auprès des voisins pour refaire son avant-toit… ils doivent jeter les tuiles défectueuses qui se brisent au sol sur les cailloux.

Brom, brom, brom, vrouuum, bon c’est le jour où le jardinier du suisse vient tondre la pelouse… une heure au moins… plus la débrousailleuse sur les bordures …

Vriiim, vrooom… vriiim, vrooom…Gérard, lui, profite de ses vacances pour scier son bois… quelle idée de penser à l’hiver en plein été, avec cette chaleur !

Ce bourdonnement sourd, là haut ?… encore cet ULM, qui fait des huit au dessus de nos têtes… Depuis le temps, il doit connaître le coin par cœur, il pourrait en changer et aller ronronner ailleurs.

Le coq du voisin qui s’y met lui aussi…mais ce n’est pas l’heure ! Il vieillit mal ce coq, il mériterait de connaître un bon bourgogne d’un peu près !

C’est toi qui as dit… fuir l’agitation de la ville et jouir du calme de la campagne ?

coq

 

 

 

 

 

 

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